Jeudi 8 avril 2010 à 13:44

Ta bière ta picole, elle te tient par le col elle te promène, là où tu devrais pas mais toi tu vas tout droit.... *

*J'ai vu beaucoup d'article sur les membres du groupe et, plus particulièrement, la chanteuse. Cela fait deux années que ce trio existait, classé aux anonymes. Rencontré en Octobre 2008, j'ai pu voir leur popularité s'accroitre de festivals en festivals. Plus de concert, à la télé, à la radio. Maintenant, on entend plus que ça. Tant mieux, alors trouvrez la référence, si vous ne jurez pas que par "la menteuse"

Je sais maintenant ce qui me manquait dans cette ville que j'aime tant, il me manquait ce contact, ces rencontres improbables et toujours cette méfiance qui se dissipe peu à peu, laissant place à l'humanité.

Je les avais vu, ils dorment dans le hall d'une banque le soir, à côté des distributeurs. Pour qui cela paraît il normal que ces hommes n'ont pas le droit à un petit déjeuner tandis qu'à côté, il y a un stand qui vend des grosses crêpes bourrées de chocolat. J'en ai acheté une, ils étaient deux dans le petit square, l'un plus jeune que l'autre. J'y suis allée, détachée, grossièrement légère et polie "j'ai une crêpe dans la main, mais j'ai deux grosses tranche de brioche au chocolat dans l'autre, pouvez vous les manger pour ne pas gaspiller?". Le plus jeune vient à moi, visiblement surprit du culot mais tout à fait courtois. Il me la refuse, ma brioche! il n'est pas "trop pâtisserie". Il me désigne le plus vieux qui lui mange sans se faire prier. B.a effectuer, on peut faire demi-tour et vite se casser de là. Mais je suis restée, peut-être la sensation que le plus jeune avait envie d'un brin de causette, et je n'avais ni peur, ni le besoin de partir tout de suite. Je m'assoie à ses côtés et lui propose alors ma crêpe, en souriant. Il la refuse aussi, j'aurais essayé. On parle, il me "raconte sa vie" avec les bas. Il me parle d'alcool, il tient la bouteille dans ses mains, la tourne et la fixe. Je le regarde, l'écoute, lui répond. Il est amusé par ma détermination, mon insolence et mes affirmations. "Arrêtez l' alcool, mettez vous au cacao, même si vous boudez mes tartines". Il a un "chez lui", pourquoi se laisse-t-il dévorer par la rue alors? "il me force à boire, va le disputer". L'autre mange innocemment, saoul et repu. Le jeune me tutoie vite, il ne me donne pas d'âge, mais un prénom. Ici, je l'appellerai Gabriel, bien que ce n'est pas exactement le bon personnage historique. Gabriel me remercie, me serre la pince et me raccompagne jusqu'à la petite barrière. Je repars, incroyablement lourde et pas forcément à cause de la crêpe.

Je n'ai fait que penser à Gabriel. Tiraillée par des pourquoi, des comment, des "espèce d'idiote mais ça va pas d'être aussi impuissante et fière?". Oui, fière. J'ai revu Gabriel "dans mon café préféré", penché sur son verre... de menthe. Une simple petite boisson sans alcool. Un espoir est né quelque part dans mon dedans. Très profond et intense. La semaine suivante, je courrai voir s'il était toujours sur son banc, à cuver. Il n'y était pas, son ami avait visiblement trouvé d'autres volontaires. J'étais en état de choc, de bonheur puéril. Avait il arrêté? Je l'imaginais, chez lui, en train de se gaver de chocolat. Etait ce si stupide de lui souhaiter ça?

J'avais envie de vous raconter une belle histoire, mais Gabriel a été vu bourré et perdu. Je le recroise de temps en temps, sur le banc, devant la petite barrière, ailleur mais dans le même état. Je ne sais pas ce qui me tracasse le plus: ce sentiment d'impuissance, ou le fait qu'il ne me voit jamais, lorsque je passe et lui souris.

Mercredi 24 mars 2010 à 17:12

une pause


dans ce café que j'aime tant, avec ma boisson préférée, mes amis d'ici sous un soleil d'été. Les rues revivent jour après jour, elles se remplissent, s'animent et chantent timidement en attendant la saison touristique. Je suis bien, malgré que le temps passe à la vitesse grand V "bientôt", se sera la fin. Il faudra revenir pour de bon en laissant derrière moi des gens, des bonheurs devenus quotidiens et des repères enfin fiables.


C'est la débandade: les gens sortent t-shirt et petites robes, ils ont les lunettes de soleil sur le nez et, moi, j'ai du mettre.... de la crème solaire. si si! Avec mes problèmes de peau, une exposition peut être dangereuse. Ce soir raclette; avec cette chaleur, je sens que ça va pas être triste! Les semaines s'enchaînent, bientôt les dernières vacances scolaires avant l'arrêt définitifs des cours. Retour là-haut, rien que le mot "université" ne m'inspire pas confiance. à quoi ressemblera l'an prochain? En attendant, j'ai pleins de belles histoires. Je prendrai le temps de vous les raconter.

Mais, pour l'instant, laissez moi finir mon cappucino. ;)

Mardi 2 mars 2010 à 23:20

La liberté et l'autonomie!

Voilà ce que je voulais en quittant un soir la maison de deux vieux fous, terrorisée et folle de rage: je veux être libre, obéir à mes propres lois ne plus jamais être dans la soumission! Eh bien voilà, petite naftaline a un petit studio rien qu'à elle! Photos:


http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10790.jpg
 j'ai tenu à mettre celle-là car, à droite, on voit mon espace "activités" avec livres,cd, boîtes à créations,....
http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10792.jpg
une baignoire! une baignoire! Premier matin: bain moussant à l'amande!

 
Petit mais fait pour elle: clair et plein de charme, près des pavés de ma vie et m'assure un toits pour le week-end contrairement aux mois précédents.... Cela fait un peu plus d'un mois que j'y fais mon premier nid à moi, temporaire mais largement suffisant. Des bains, des grasses matinées à lire bien au chaud dans le grand canapé clic-clac, des petits plaisirs comme un après-midi rien qu'à moi, à me balader dans la plus belle ville au monde. Je partais hereuse et confiante, je reviens à vous soulagée et débarassée des seuls problèmes qui n'étaient pourtant pas des moindres. Il serait bête d'arrêter l'histoire de Naftaline ici, alors que son rêve est à son apogé. Je suis là, à travers quelques articles mais loin de tout ce qui fut jadis un quotidien pas si... magique!

Samedi 2 janvier 2010 à 17:35

Voilà

Dans la vie, il faut faire des choix et plus le temps passe, plus les miens deviennent clairs et décisifs. Partir, c'est partir. Alors je pars, je pars vivre ma vie seule avec mon assurance, mes convictions, mes valeurs, mes principes et mes rêves, mes espoirs, mes nombreuses galères et leurs lourdes conséquences.

Je pensais avoir trouvé une certaine stabilité l'an dernier, bien au chaud au nid. Mais je veux avant tout vivre libre, chose impossible si je reste là. Alors je repars, je ne reviendrai pas. Je laisse énormément d'amis, mais les vrais viendront me voir dans quelques mois. Je suis mieux là-bas, loin de ces gens qui ne pensent qu'à se faire du mal et prennent pour excuses leur culture et leurs fausses valeurs. Je ne sais peut-être pas où j'irai exactement, mais je sais d'où je viens, raison qui me pousse d'autant plus à partir. Je couperais peut-être mon portable le soir pour ne pas qu'elle m'appelle, ça sera silence radio jusqu'à, minimum, cet été. Pour la simple et bonne raison que je ne les ai jamais aimé. On choisit ses amis, mais on choisit aussi à qui on parle, famille ou pas.

Pardonnez mon manque de bonnes nouvelles, et pardonnez moi si je ne reviens pas ici non plus.

Je repars vivre en couleurs.

Samedi 26 décembre 2009 à 1:12

 "L'arbre cachait la forêt"


Naftaline ne veut pas s'attarder sur ses "cadeaux" de Noël et d'anniversaire; les exposer serait parfaitement inutile à quoi bon montrer que certains ont plus/moins les moyens que d'autres? Non. Moi, je veux vous montrer que ce soir j'ai eu le plus beau des cadeaux: j'ai retrouvé cette chanson ça faisait des années que je la cherchais et.... elle résume tout à fait la situation!

 


   Ainsi, un arbre lui brouillait la vue; et Naftaline ne voyait plus rien d'autre, seulement cet arbre trop imposant dans sa vie, son champ de vision, sa tête. Mais c'est terminé, j'ai appris à voir autrement, et à ne plus voir du tout. Je me suis enfoncée dans cette forêt, et je l'ai rencontré, "lui". J'apprends tout juste à le connaître, j'ignore tout de lui mais j'ai la certitude que je pourrais le suivre jusqu'au bout du monde. ça peut sembler dingue, mais c'est bien "lui" qui m'anime, me pousse à continuer dans cette drôle d'aventure. De toute ma petite vie insignifiante, cette année est peut-être la plus étrange. Peut-être pas la plus belle, mais elle est magique. Tout est nouveau, et moi en premier, je ne me reconnais plus mais j'adore ça. Je suis soignée, je suis libre! Et moi qui pensais.... et moi qui pensais....


et moi qui pensais que ça ferait mal!

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