Dimanche 1er avril 2012 à 22:34

La tournure que prend ce blog m'énerve!

 

Bon, certes, il est entièrement constituée de mes états d'âme mais il commence à devenir mon défouloir sur des choses bien trop privées. De plus, dans cette phase très sensible/susceptible/rancunière/paranoïaque, je regrette la plupart de mes mots, mais il est toujours trop tard. Que puis je dire? Rien qui ne puisse me nuire puisque je ne suis plus anonyme. Mais la censure m'agacerait au plus haut point.

 

Je dois faire une distinction concrète entre ma vie privée et ma vie publique. J'ai fait l'erreur d'ouvrir les portes de mon studio, de mon coeur et des secrets qui ne regardaient que moi. Le vent de la curiosité m'est revenu en pleine face. Des questions, un besoin de détails, certains doivent penser que ça revient moins cher d'acheter des dvd de séries palpitantes quand on a des gens qui sont bien meilleurs acteurs de nos vies. J'ignore qui a le plus de torts. Ces relations sont malsaines, j'ai conscience d'avoir une grande part de responsabilités, et il est dur de mettre des limites, désormais. J'ai toujours eu trop confiance en l'Homme, aux autres. Bien que cette semaine, ils m'ont tous déçu au plus haut point. L'amitié a toujours été une priorité, et maintenant?

Maintenant, j'essaie de la redécouvrir, ailleurs. Là où je ne m'y attendais pas. J'aspire à vivre avec (et pour) autrui mais plus avec n'importe qui. J'ai eu la chance de pouvoir me retourner calmement sur les soucis du passé, je n'étais pas seule. Et on a ri, on s'entend bien, cela fait un bien fou de penser à cette époque, de revenir sur ce qu'on était, ça me pousse à devenir, en mieux. J'apprends à oser à nouveau, prendre les gens par la main, suivre mes (bonnes envies) et ce besoin d'élargir mon réseau, jusqu' alors si confiné. Essentiellement basé sur des souvenirs, des espoirs qui s'envolent au fil des jours. Bref, de ce côté là, j'avance, enfin!


Mais je n'en dirai pas plus! C'est privé, voyons! ;)

 

Dimanche 11 mars 2012 à 21:10

J'ai passé le week-end chez ma mère, je pensais que j'y aurais été moins seule. Mais je me trompais.

 

"Ce garçon, au centre de la photo, ne semble plus se souvenir que Marion et moi l'apprécions, qu'il a fait partie de l'aventure MAN CAV et que j'aimais chacun d'eux.
_ Fort bien! Cette fille (deuxième en partant de la gauche), ne semble plus se souvenir que Pauline et moi ne l'apprécions pas des masses, qu'elle n'a pas réellement fait partie de l'aventure MAN CAV comme nous..
"

 

Pourquoi tant de haine face à un message rempli d'amour et de désespoir? Serait ce ma mémoire qui me joue des tours? Moi, je me souviens de très jolis moments, avec eux deux. Je me souviens qu'un soir, où j'étais seule dans une chambre non éclairé, il est arrivé et a commencé à se déshabiller, pour rire. Parce qu'on a rit, tout de même, avec eux deux. Ne serait ce pas elle qui a complimenté mon nouveau corps? Avec un sourire franc, après avoir passé la nuit ensemble? Oh, et puis un peu de bon sens! Pour supprimer quelqu'un d'un réseau social, il faut déjà l'avoir ajouté. Et s'il savait.... Je me fiche d'avoir perdu un contact, j'ai perdu un être qui a fait partie de ma vie le temps d'une année, celle qui m'a fait grandir, m'a rendu heureuse. Pourquoi vouloir taper là où ça me faisait si mal?

Je suis la seule à pouvoir affirmer si j'ai bien fait partie de cette aventure. Qui osera me dire le contraire? Moi, j'ai cherché un toit où dormir le week-end, j'ai dis merde à 18 ans de ma vie, à ma famille hostile, j'ai appris à me débrouiller, c'est pas de sombres inconnus qui allait me payer un appart pour moi et  mon alter égo que je trompais, c'est pas moi qui a pourri une camarade de classe les derniers jours en vacances alors qu'elle était juste amoureuse et triste (et du même mec que moi, évidemment >_<), c'est pas moi qui est en bts aujourd'hui, avec pas plus d'une dizaine de camarades, ça doit être si simple de s'intégrer là-dedans, dans une ville qu'un aime et prendre la man cav comme un vieux souvenir auquel on repense peu parce qu'on a tourné la page. Moi je suis à la fac, avec des centaines de trous du cul qui n'ont même pas la moitié de votre humour, votre gentillesse, votre talent. Je suis incapable de voir ma vie aujourd'hui comme une continuité. Pour moi, la man cav est toujours là, au fond de moi, j'ai toujours mon badge du festival, j'ai les photos dans mon studio, j'ai les larmes qui coulent quand j'y pense.

 

"j'ai bien fait partie de l'aventure; certes un peu perchée à cause de bien des soucis mais j'ai aimé chaque jour passé avec vous et je sais que j'y étais à ma place."

Peut-être même plus que certains peuvent le croire. C'est d'ailleurs grâce à elle que j'ai trouvé le courage d'avoir cette conviction.

 

Contente de constater que les autres ne m'oublient pas ;)

Mercredi 7 mars 2012 à 14:29

Vivement ce soir!

 

Moi qui m'étais décidée à ne plus sécher aucun cours, cela fait maintenant deux jours que je reste dans mon lit, que je me lève tard, que je range un peu le studio et que je gribouille ce qui pourrait ressembler à une critique de film. Pourquoi ces insomnies? Je n'avais jamais rencontré ce genre de problème. Je peux dormir jusqu'à une dizaine d'heures, J'ai un sommeil lourd et m'en priver influe énormément sur mon moral et, plus précisément, ma sensibilité. Hier soir, j'ai longtemps tourné dans mon lit. Je pensais que c'est parce qu'il venait dans quelques heures, j'étais impatiente de me retrouver à la même place mais contre lui.

Et puis ça s'est imposé à moi. Une question, un doute qui est devenue presque une évidence: "Pourquoi n'ai je plus de nouvelles de ce MAN CAV?" Oui, bon, nous n'étions pas des plus proches, mais je l'appréciais. Il menait la cadence avec Vincent, J'ai souvent ri de ses blagues et on lui a souvent fait des blagues (comme mettre nos décolletés en fond d'écran sur son portable alors qu'il avait une copine jalouse). c'est chez lui que j'ai pris ma première cuite, il m'a isolé dans l'appartement à côté du chalet où j'ai pu refaire sa literie, son carrelage, ses toilettes et le dessous de sa table avec mon vomi.... J'avais insisté pour tout laver, il m'a rassuré, a même rigolé (par contre, sa mère, elle a plutôt fait la gueule en lavant les draps T_T) Et, surtout, je me souviendrai toujours de ce geste qu'il a eu, un soir: j'étais sorti du bar pour prendre une conversation téléphonique, je bavardais avec mon correspondant assise sur un petit muret en pierre et Alex est passé devant moi; il s'est arrêté un peu plus loin, a fait demi tour et m'a déposé une fleur sur les genoux. Je l'ai encore, au fond de mon journal intime sarladais. C'était un beau geste gratuit qui m'avais émue. Je suis touchée par sa décision de couper les ponts avec moi et mon amie sur la photo. Dans mon lit, je me suis souvenue qu'il ne m'avait pas parlé du tout en Novembre 2010, lors de nos dernières retrouvailles. C'est presque sans surprise que j'ai constaté ce matin que je ne faisais plus partie de son cercle "d'amis". Je n'ai donc plus de moyen de communiquer avec lui, cela doit vouloir dire adieu.

http://naftaline.cowblog.fr/images/P1204101545.jpg

Alors adieu Alexandre.

Samedi 25 février 2012 à 23:36

S'habiller en couleur, lire des magazines sur les tendances du printemps, ne pas trouver d'écharpe en laine rouge dans aucune boutique de la région, Avoir chaud le matin (bon, le radiateur est à fond toute la nuit) et ouvrir la fenêtre, pour mieux voir le soleil, faire des projets (enfin, pour l'instant, c'est dans la tête).

 

Mais?

 

Mais arriverais je à partir, cette année? J'ai connu ce camp linguistique belge par hasard, j'étais triste et paumée, je n'en attendais pas grand chose, et, finalement, j'y ai retrouvé ce bonheur fraichement perdu. Depuis Juillet 2010, j'ai envie, besoin de leur rendre ça, de m'investir chaque été, de toucher à tout, d'être efficace, faire partie de la famille.

C'est donc après "nettoyeuse de cabinets", animatrice, chargée de réfectoire que l'on me propose d'être au bar.

Bon, certes, c'est juste un petit comptoir où on sert des canettes sans se bouger pour les distribuer, on doit attendre que tout le monde se décide à aller se coucher pour tout fermer et on ne fait pas de cocktail. Mais se sont mes premiers pas dans ce domaine, une expérience de plus dans le "cv job" et un moyen de trancher entre mes amis du ménage et les élèves que je n'ai pas toujours bien connu. Bref, c'est une place que je pensais ne pas être digne d'avoir. Je suis heureuse, fière, impatiente, oui.... Mais anxieuse à l'idée de rester un mois entier loin de.... réseau ( \o/ je me rattrape drôlement bien!) peut-être de nouvelles, comme l'an passé où j'ai souvent pleuré, même si nous n'en n'étions pas à ce stade, même s'il ne savait rien.

 

Et puis quand bien même, que se sera-t-il passé, avant l'été?

 

Je sais que mon amie me quittera après ce mois de travail, la licence dans la poche, le master l'appellera dans le Sud, loin de Lille. J'ignore si la rejoindre tiendrait du courage.... ou de la lâcheté. Qu'est ce qui m'attend, là-bas? Serait ce pour l'attendre que je reste ici? Ils sont mon présent, ils me rendent heureuse, et je crois que j'ai peur de l'abandon. Je sais qu'ils partiront, à leur manière. Mais pourquoi ai je l'impression de devoir choisir? Géographiquement, professionnellement, sentimentalement.... Il est égoïste d'empêcher quelqu'un de partir "mais il est égoïste de s'exiler loin de l'autre" et cette dernière phrase ne vient pas de moi. Ils sont mon équilibre, mes jambes, Si on vous demandait de choisir entre la droite et la gauche? comment concevoir leur perte? 

 

.... Besoin de réfléchir, de souffler, d'arrêter d'angoisser "pour rien" et, surtout, de profiter.

 

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 Bon, on voit pas des masses mais je suis rousse et j'ai des dreads synthétiques.... 

Nous avons également une vue... pourrie sur mon gel douche, la poubelle et la litière!

Dimanche 15 janvier 2012 à 1:21

"Quand reviennent ils, les coquelicots?

_ Au printemps, Alice."


En attendant je me drape de rouge, je tire des traits noirs sous mes yeux, j'écris avec de la couleur, je bois du thé.


"ça va?

_ Oui.

_Comment ça "oui"? Pourquoi pas "oui mais"

_ Non, pas de "oui mais", tout va bien.

_ Mais tu n'as mal nulle part?

_ Oh si, un peu à la gorge.

_ Ah, donc ça va mais tu as mal à la gorge!

_ Ce n'est pas grave, je n'y pense pas et ça va. La toux m'est passé, la fièvre est tombée. Je vais bien.

_ De ces "bien" qui peuvent aller mieux?

_ Non, c'est un bien qui me va comme ça."

 

Je crois que je n'ai plus habitué les gens à me voir bien, tout simplement.

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