Dimanche 7 novembre 2010 à 0:01

Une dernière fois

Avec eux; leur visage, leur rire, nos souvenirs, notre amour, ces pavés, cette ville, ce cinéma, cette joie qui dort encore mais qui d'ici quelques jours explosera. Je ne réalise pas encore, mais je m'accroche à ça plus que toute autre chose: les revoir, revenir.

Quelques jours, certes.

Mais revenir quand même

Mercredi 11 août 2010 à 2:22

ça ne fait pas mal, il y a un vide juste là. On m'a arraché un bout de coeur et regarder des photos ne produit pas en moi de réaction. J'aurais dû les publier en.... Février.
http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10798.jpgrue de cahors derrière le cinéma

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10801.jpgau bout de la rue: place avant la citée médiévale. Glin-Glin y est souvent

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10803.jpgentrée de la citée médiévale côté cinéma

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10804.jpgLa rue de droite juste avant la citée: une grande scène d'un film déjà culte a été tournée ici. Je suis actrice dedans!

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10808-copie-1.jpgSeule photo de moi: bonnet et manteau d'elfe. C'est qu'il faisait un froid de canard malgré ce grand soleil!

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10809.jpgpetite rue qui mène à la grande place qui accueille bien des artistes

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10807.jpg
 ruelle où les pierres soleil s'accordent au ciel bleu

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10816.jpgBon ça vous reconnaissez? (très mauvais cadrage)

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10817.jpgy a pas qu'aux stazunis que ça touche le ciel ;)

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10823.jpgextrèmement mal cadré, mais c'est au centre de la grande place, entouré par tous les cafés.

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10825.jpgjoli, n'est ce pas?

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10827.jpgCette "maison" si souvent photographiée/peinte/dessinée. Dans ma rue préférée. L'autre côté est cachée par l'ombre (que des magasins)

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10820.jpgà côté de la "maison": "la place des oies", la plus connue. Là où je vis en Août 2006 mon premier vrai spectacle d'artistes de rue

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10831.jpgJe me suis amusée à les photographier sous plusieurs angles

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10833.jpgJe poste celle-là parce que je me souviens que j'étais à quatre pattes et là.... des gens passent :P

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10832.jpggné? Elle a une bonne tête celle-là

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10834.jpgLes seules oies gavées qui ne finiront ni en rillettes, ni en foie gras.

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC10835.jpgLes pattes!! et au fond: le monsieur de la statue :P





Je me refuse très souvent à modifier/éditer mes articles d'époque. C'est passé, c'est finit. Je ne suis plus Naftaline à S, je suis plus grand chose. Alice, tout simplement. Mais j'ai pris plaisir à vous les commenter une par une, j'ai même sourit, souvent. à la vue des photos ça se réchauffe en moi, ça rayonne comme ce soleil d'hiver. C'est en voyant des visages, en ressentant encore que ça fait mal. Très mal.

Mardi 3 août 2010 à 14:04

J'étais loin de me douter que nettoyer des toilettes pouvait faire autant de bien. Fuir cette ville déjà trop vue, trop grise, trop triste. J'avais besoin de prendre l'air, repartir à l'aventure. Au hasard, loin, dépaysement, rencontre. J'ai trouvé.

http://naftaline.cowblog.fr/images/SDC11794.jpg
Je suis au centre: petite, différente de par ma forme et ma couleur mais toute aussi mouillée que les autres.
 
Je ne pensais pas que ça ferait autant de bien: elle, lui, sa soeur, cette fille, ce garçon et son amie, cette troisième, et celui qui s'impose. Il y a eu aussi lui*, que je n'aurais jamais pensé connaître. J'ai eu de la chance, c'est tout. Ils sont là, autour de moi. Dans le même bain, la même marmite, à faire la vaisselle, à couper des tomates, à laver comme des dingues, à fouiller les poubelles, à manger dans la réserve, à rire, à vivre.
 
Je suis là, avec eux. je réapprends à vivre en communauté, à savourer l'instant présent, à supporter un quotidien difficile, à redevenir courageuse face à l'inconnu, à avoir des projets. Je les aime et ne les oublierai jamais. Liège, Bruxelles, Charleroi, Wallibi. On vivra, on verra, on se reverra!

On est des soldats sans arme au combat
ce soir la mission c'est de chanter à Virton

When I get older, I will be stronger
They'll call me freedom, just like a waving flag
So wave your flag, now wave your flag

Jeudi 1er juillet 2010 à 1:54

Je présume que passer de soulier à coquelicot, c'est une évolution

On suit, on prend de la distance, on se perd, on est tout seul, on a peur, on jure, on pleure, on les retrouve, on leur gueule dessus, on repart, on les aime.

Quand j'étais petite, j'étais totalement terrorisée à l'idée que l'on m’emmène ailleurs qu'au point fixé. J'aimais être déterminée, qu'on me dise d'aller là point barre. Je me souviens avoir pleuré à chaudes larmes lorsqu'une dame de la maternelle m'a prise dans son groupe parce qu'elle m'avait trouvée intrigante et pleine de retenue. Où étais je? Qui étaient ces autres enfants? Où était ma maman? Je voulais rester à la place qu'on m'avait toujours donnée. Ma vie dictée du berceau à la tombe, je voulais vivre au chaud là où on avait couvé pour moi. Et puis petit à petit, j'ai sorti le bout du nez, j'ai senti cet air de liberté. Vaste, dangereux mais pleins de merveilles. Je suis sortie, j'avais besoin de marcher. Petite à grande, pas à voyages en train. J'ai découvert le monde de mes yeux, de mes mains, de mes lèvres, de mes pieds, de ma soif d'apprendre. J'ai pris à contresens du vent, je ne voulais plus m'enfermer dans le fatalisme, je voulais être quelqu'un qui n'était pas forcément reconnue pour sa retenue ou ses larmes. Légère, naïve, peut-être foutrement inconsciente, j'ai entrepris la découverte des autres avec, dans mes poches, de la sensibilité, une grande imagination et des choses à partager. J'ai reçu bien plus, je n'ai jamais oublié un visage de ces "gens éphémères", de passage de ma vie. Une minute ou un an, ils ont fait de moi un petit soulier trottinant sur des chemins limités. Plus grande encore, j'ai voulu voir plus. Destin ou hasard, (cela m'importe peu pour l'instant) la vie m'a donné ma chance en me donnant l'opportunité de réaliser un rêve géographique, certainement pas professionnel, certes. Je l'ai saisi, j'ai poussé toujours plus loin mes limites et ma vulnérabilité. Je ne connaissais personne en arrivant, à commencer par moi. Qui suis je? Qui sont tous ces gens que je ne connais ni de nom ni de ville? Qu'est ce que je fous avec eux? J'apprends à les connaître, à me découvrir, à me tester, à vivre seule au milieu de nulle familiarité, pas de nid fixe. Je suis devenue coquelicot, qui pousse là où les graines tombent au vent. Du vent les souliers pour nos semelles de plomb!

Dimanche 13 juin 2010 à 17:12

On ne rêve pas: on prie

rêve d'un cocon où il fera bon y être.

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