Samedi 9 mai 2009 à 19:16

zwip!

Une petite photo qui peut paraître banale, mais sachez que dessus, c'est naftaline qui a du courir et grimper en haut de ce petit toboggan avant que l'appareil capture l'image. et le moment....

Naftaline était à Sarlat. Seulement, malgré ses dix-huit ans, elle était surveillée. Les grands-parents, c'est vieux jeux et strict. La patience a finit par payer, elle a eu quelques heures de quartier libre où elle a pu gambader dans les rues de Sarlat seule. Elle a été partout (ou presque, elle n'est pas allée au jardin publique comme en Novembre), à parlé à tout le monde (histoire à suivre) et s'est bien faite remarquer! La preuve....


Après trois bonnes heures dans les rues de Sarlat, je décide de rentrer. Si je ne suis pas à l'heure, les quartiers libres se feront rares et j'en serais seule responsable. Je me dépêche donc de remonter la grande rue (celle qui mène au centre culturel, près du chapiteau) et là, je retombe sur ce petit coin où trône ce jeu, avec son échelle, ce petit toit, et son toboggan. Je regarde l'heure. Sourire d'enfant qui a une super idée, j'enjambe le muret et me précipite au toboggan. après quelques photos (engendrant des allers et retours, pas évidents d'en faire 3 à la suite) et je grimpe tout en haut, je jette mon sac (où j'avais tout juste rangé l'appareil photo T_T) et je glisse le long du toboggan (enfin j'essaye, mais sachez qu'il ne glissais pas du tout et que je me suis retrouvée coincée T_T bis) Je me suis amusée comme une folle, et je ne suis pas la seule.

Une mamie m'a observé de a à z, j'ignore si elle l'a prit avec humour, vu la tête qu'elle tirrait, mes rires et mes cris dans le toboggan ont du lui donner l'image d'une cinglée pédophile et schizophrène. Constatant enfin sa longue présence et ses regards insistants, je quitte le toboggan. Je reviens sur la route, elle passe sur le trottoir d'en face. Je lui souris et la salue. Elle éclate de rire, ouf!


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après 4 ou 5 allers/retours, j'ai toujours le sourire!

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THE toboggan,! on voit le muret et derrière c'est le chapiteau, je tourne le dos à la mamie




même pas drôle!

Samedi 2 mai 2009 à 13:29

Quelques jours à Sarlat

Partir à 800km de tout: des gens, des choses, des problèmes, du vide, du trop plein de gris qui cachait le soleil. Naftaline a prit son sac et elle est partit. Elle a également prit une boîte pour y capturer un bout de Sarlat, ça fait des images et des souvenirs sur papiers....



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terminé!

Mardi 21 avril 2009 à 21:20

Tu me manques ce soir, j'aimerais te voir, pouvoir te parler, te toucher, te sentir et m' enivrer de ton être. Que mon corps et mon esprit t'épousent, comme si j'avais le pouvoir de te connecter à moi à jamais....

Je pars à Sarlat de Samedi à Lundi. Cela ne pouvait plus attendre, il y a urgence. Cette ville est devenue pour moi un besoin. Elle est le grand verre d'eau quand on a soif, la main qui se tend quand on a du mal à bien avancer, l'éclaircie pendant les jours de pluie, la couverture quand on a froid, la chanson quand on trouve pas les mots, le pansement quand on se fait mal, le billet qu'on trouve dans nos vieux pantalons, le doux sourire qu'on nous destine quand on est triste, le cadeau qu'on nous offre quand on ne s'y attend pas, le mouchoir quand le nez coule, l'étreinte quand on pleure, la main sur l'épaule, le doigt qui montre le chemin, l'étoile du berger quand on est perdu, la glace après le film d'horreur, la ballade après les cours, l'euphorie quand on picole, l'orgasme quand on fait l'amour, la première taffe quand on fume, le coeur qui s'emballe quand on est amoureux, le soulagement après la peur, la vie après la mort, le papillon après la chenille, le cygne après le vilain petit canard, la victoire après l'échec, le réconfort après l'effort, la paix après la guerre, l'oubli après toi.

Je lui dédie ma vie....




J'aime Sarlat plus que tout au monde

c'était toi ou peut-être lui, mon choix est fait.
 

Mercredi 8 avril 2009 à 21:23

Ouaf!

Naftaline aime bien promener son chien au parc, les soirs de soleil avec mo'. Et ce soir n'a pas échappé à la règle. Après avoir hurlé sur mon chien pour lui mettre sa laisse qui a peine à entourer son coup, nous sommes toutes deux parties à l'aventure: opération pipi/caca du chien....

Naftaline et mo' se dirigeaient vers le kiosque et, pour une fois,  la chienne les  suivaient et, comme à sa grande habitude, allait à la rencontre des gens afin de récolter quelques caresses non méritées. La victime fut une femme un peu ronde qui était tranquillement assise sur un banc. Naftaline n'a pu que comprendre sa peur face à cet ours qui arrivaient derrière elle. Mais la femme, une fois la surprise passée, s'est retrouvée fascinée par cette bête aux yeux qui semblent avoir vu toute la misère du monde. Naftaline en a énormément apprit sur sa chienne. Et, pour cause, la femme travaillait à la spa. Elle a regardé les dents de ma chienne, elle mange des cailloux et ce n'est pas bon. Il faut qu'elle courre un peu plus, sinon elle aura quelques problèmes dans quelques temps. Elle mange de l'herbe et ce n'est pas bon, il faut qu'elle mange du foin. Les croquettes lights ne sont pas bonnes pour elle. Bref, la femme m'a beaucoup parlé de ma chienne. ça m'a fait drôle. à part lui crier dessus et la faire bouger, je ne sais pas comment m'occuper d'elle. Je ne suis pas sa maîtresse, heureusement. Mais cette rencontre m'a fait réfléchir. Je reste un peu plus avec "l'ours'. J'apprends à m'adapter à elle, après tant d'années. Je sais qu'elle est gentille et que jamais elle ne fera de mal à quelqu'un, mais elle est si molle. Je ne peux pas la forcer à jouer, elle n'a aucun rappel et fait tout ce que je lui interdis. Comment l'aimer?

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la femme n'est pas revenue, elle parlait de ses 13chiens, de son octodon de son igouane et de son mari. (que je ne compte pas comme un animal) elle avait dit qu'elle reviendrait le lendemain pour fêter son anniversaire. Mais elle n'était pas là. Mo' me dit qu'elle a menti, mais elle m'a rapprocher de cette grosse chose noire, elle a eu le droit à un câlin aujourd'hui. Elle n'obéit toujours pas mais au moins j'apprend à me faire comprendre à ma manière. elle a bavé sur ma jupe, berk!
ça viendra, peut-être....

Dimanche 5 avril 2009 à 20:01

Bang

La gifle n'était pas forte, elle était là pour plaisanter. je ne suis plus cette enfant qui a peur des remontrances quand elle fait une bêtise. Je me suis contenter de sourire, rire bêtement aux remarques et aux provocations. C'est facile de jouer l'imbécile, finalement....

Naftaline est partie se promener, elle est allée dans ce bois où elle a tourné son film de bac avec son ami et conjoint. Il n'est plus là aujourd'hui parce que naftaline l'a voulu. Elle jouait aussi à "jack a dit" avec un autre, et puis elle a eu peur dans ce bois, parce qu'elle croyait qu'on allait y faire du mal à son père. C'est avec ce dernier que naftaline est partie se promener, elle tenait la petite main de son frère. Elle s'amusait avec cette petite fille à faire la course. Il faisait chaud, le ciel était bleu et seuls nos cris d'enfants déchiraient le silence. On a fait tout le tour jusqu'à revenir à la cascade....

Naftaline a cru reconnaître vaguement ce chapeau, elle ne voyait pas bien, il était un peu loin et elle ne voulait pas que ce petit à ses côtés retombent sur les cailloux, alors elle est restée là. Il s'est avancé et naftaline l'a jugé vieux. Il est arrivé à sa hauteur, i
l s'est posé contre la barrière de bois, à côté de la sortie et l'a regardé. Elle a alors couru près de lui, avec la fillette qui riait fort, elles ont fait la course jusqu'à la sortie, elle voulait l'approcher un peu, curieuse de savoir ce qu'il lui voulait. Papa a appelé, alors elle a fait demi-tour pour monter les marches et regarder la cascade. . Ses cheveux lui semblaient trop courts, mais elle ne l'a pas quitté des yeux. On lui fait remarquer et elle est gênée, pourquoi il la regardait? Elle devrait arrêter de jouer à ce jeu là, elle culpabilise d'avoir laissé son acteur et ami. Mais lui continue à la fixer. Naftaline prend son petit dans ses bras, elle commence à douter, elle n'a pas bien vu son visage. Elle veut s'en aller. Elle finit par partir, elle ne le regarde pas mais sent qu'il la suit du regard. Merde, il commence à l'agacer. Elle se retourne et tente de le foudroyer du regard. Là, c'est elle qui a eu mal.

Elle n'a pu voir que ses yeux, la barrière le cachait. Mais elle a vu ce regard, cette expression. Elle s'est figée, complétement tétanisée. Personne ne lui avait fait ça; personne, sauf lui. Qui était il? Se pourrait il que se soit lui? Elle ne l'a jamais emmené dans cet endroit, En a-t-il eu envie? Il est trop bête pour ça. Naftaline s'est réfugiée dans la voiture, il la regardait toujours. Bordel, que lui voulait il? Naftaline s'est alors rappelé de lui, de cette expression qu'il avait en la regardant. Les yeux un peu fermés et cette couleur si particulière. Cela n'a duré qu'une seconde. Ce genre de seconde qui n'est qu'un micro-détail dans une vie mais qui nous marque, qui nous fait douter au point de ne plus pouvoir réfléchir calmement. Dans la voiture, la gamine lui parlait. à part ravaler ses larmes, elle n'a pas pu faire grand chose. Quand papa a démaré, il la regardait toujours.

Bitch, we got a problem!






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