Mardi 16 décembre 2008 à 21:06

Une injuste bonne note


C'est vendredi que la professeur de philosophie a rendu les dissertations composées par la Terminale l2.... Naftaline doutait de tout, le matin même, elle prenait le chemin du lycée confiante; plus tard dans la journée, elle était persuadée de s'être plantée en beauté et c'est après deux heures de correction que naftaline, a éxigé les copies....


Les notes allaient de 13 à 5; autant dire qu'il n'y avait aucune dissertation philosophique digne de ce nom, seulement huit élèves étaient parvenus à atteindre ou surpasser la moyenne. Les quinze dernières minutes de cours ont été utilisées pour rendre à son destinataire sa composition. Chacun attendait de connaitre sa note, soit en relisant les trois polycopiés d'une correction éventuelle soit tout simplement en regardant les allers et venues de la prof avec, dans la main, LA chose convoitée et crainte à la fois. Quand ce fut mon tour, je vis les lèvres de mon enseignante qui m'adressait quelques mots incompréhensibles que je n'ai pas pris la peine d'écouter, elle avait déjà posée la feuille sur ma table et je pus lire ma note.

http://naftaline.cowblog.fr/images/copie.jpg
sujet "suis je ce que mon passé a fait de moi?"

La deuxième meilleure note, un 12+


Ce petit signe indiquait la possibilité d'un point en plus. Ce deux devant le un montrait que les mots que j'avais balancé sur cette copie s'enchaînait d'une manière cohérente et compréhensible aux yeux de quelqu'un d'autre, ces arguments dont je ne croyais pas un seul mot semblait vrai venant de moi? Je voyais les miens qui autour de moi ne récoltaient qu'un chiffre bien en dessous de leur éspérance. Et moi avec ce 12+, je ne savais plus rien.


C'est seulement aujourd'hui que j'arrive à en tirer une conclusion: pour avoir une bonne note en philo....


il suffit de sortir un tissu de conneries.

Vendredi 12 décembre 2008 à 17:56

une horrible nouvelle


Je pourrais avoir l'envie de ne rien dire. Après tout, je n'ai pas à le faire ici. Cette histoire ne regarde que les gens de la communauté. Cependant, la tristesse et la beauté de cette histoire me poussent à vous la raconter. C'est l'histoire d'....



Un garçon extraordinaire qui quitte la classe ainsi que le lycée; sa maladie ne lui permet plus de "tenir la candence" des cours. Son départ nous a été communiqué aujourd'hui; mais je l'ai su la veille. On savait que l'hiver arrivait, qu'il est plus fragil à cette époque de l'année et que le travail redouble inexorablement. Naftaline n'a pas très envie de vous parler de sa maladie de long en large. Ce n'est ni une bête de foire, ni quelqu'un qui aimerait qu'on le plaigne. Il est très courageux et quoiqu'il fasse, il sera pour nous un ami chèr. Mais cette décison nous attriste tous. Il est pour nous un exemple, il n'a jamais montré un seul signe de faiblesse, il ne s'est jamais plaint. Il est fort, il est drôle lorsqu'il imite les professeurs. Il est unique, il se bat pour réussir. Il reviendra pour aider son amie pour leur film de bac, il passera l'examen en candidat libre, mais il le passera. Qui aurait fait ça? Personne ne l'y oblige, mais il le fait. 
 
Sa photo est sur ma table de chevet, il donne le sourire à naftaline et elle veut le lui rendre. Peut-être qu'on ne se verra plus en cours mais, en tout cas, nous serons toujours proches. Il n'aura plus cette pression permanente. Il a essayé et, accrochez vous, c'est lui qui avait le plus de points d'avance cette année: 49 le monsieur. Il aura son bac, je le sais. Je ne peux raconter l'histoire entière, car je n'en ai pas le droit. En tout cas, sachez qu'il est une chance pour tous, un ami éternel et une personne inoubliable.



ma p'tite histoire ne changera pas le monde....



MAIS PENSEZ Y!

Jeudi 4 décembre 2008 à 22:13

Un homme et son chien

  Aussi loin que je me souvienne, il a toujours été là, à la même place. Coincé entre deux magasins et sous un petit toit, il met sur ses genoux une couverture et sur la couverture, il y a son chien. Il attend que sa boîte se remplisse, il attend un sourire, un mot. Il refuse de manifester pour que le monde change, il dit que ça fait dix ans qu'il est là, et que jamais personne n'a voulu changer le monde pour lui. Il pose son derrière sur un carton, et le derrière se repose dans une poussette.
Encore un hiver dans le froid, puis les autres saisons toutes aussi terribles. il est seul.

Je ne me rappele pas avoir vu le chien ces temps derniers....



Le chien est mort. Je le sais puisque je suis allée lui parler. Il était là, seul et je me suis avancée, mon amie râlait parce qu'elle voulait rentrer mais j'étais bien décidée. Je lui ai demandé où était son chien. Il avait un peu de chagrin, mais je lui ai demandé de me parler de lui, ça fait presque vingt ans en vérité qu'il est là, je lui ai dit que j'avais dix-sept ans et que je l'avais toujours vu là, je lui ai souhaité un "bon courage" si je pouvais me permettre. Et qu'il était bien courageux. Je repars un peu triste, mais mon amie me fait remarquer que j'ai dix-huit ans, je me suis rajeunit d'un an. Je m'arrête. C'est vrai, je ne m'en suis même pas rendue compte. J'ai seulement réalisé ce jour là que j'avais dix-huit ans. Le pire, c'est que je fais encore des choses d'enfants et je me considère encore comme une éternelle ado. En attendant, j'espère que quelques mots avec lui lui aura embelli sa journée, juste sa journée, malheureusement.

Dimanche 9 novembre 2008 à 21:35

Sarlat

Il existe un monde où il fait toujours soleil, un monde où les routes ne sont que pavés, menant à des gigantesques maisons en pierres jaunes, des petites boutiques où les artisans travaillent sous vos yeux à leurs oeuvres, où tout ce qui se vend brille de milles feux et de toutes les couleurs. là où les artistes de rue jouent devant les brasseries, les terrasses bondées de gens contaminant de bonne humeur....


les maisons jaunes, les pavés, les étalages étalant leurs couleurs magiques, les balcons qui mènent aux étoiles le soir....


http://naftaline.cowblog.fr/images/placeoies.jpg
les rues étroites.... à chaque tournant, une aventure.
http://naftaline.cowblog.fr/images/sarlat.jpg

je reviens samedi soir, ce rêve m'attend....

Un seul chemin mène au bonheur....




celui de Sarlat





 

Vendredi 7 novembre 2008 à 22:39

Une rencontre inoubliable

 
Cela va faire un mois que naftaline les a vu; à chaque fois qu'elle va là-bas, elle se tourne à cet endroit précis, comme s'ils étaient là en train de l'attendre en fumant une cigarette. Il n'y a personne devant la porte, ils ne seront plus sous ce petit abri, sur ce banc où il s'est assit pour prendre un bain de soleil. Le 19Octobre 2008, naftaline a été voir les volo en concert; ils étaient dans sa ville, à cinq minutes de chez elle....


  J'étais en retard, en retard sur l'avance que je m'étais donnée. Je devais rejoindre joca à et quart. Je marchais rapidement tête baissée, mp3 jouant du volo dans mes oreilles, comme toujours. Je n'en revenais pas, volo en concert ICI! pourquoi? Ce groupe représente énormément pour moi, cet été je crois que se sont eux qui m'ont fait "sortir la tête de l'eau": ils m'ont accompagné là où personne n'avait été en mesure de me suivre. Ce jour là, c'était à mon tour de leur dire quelque chose; un cri d'anonyme dans un public éphémère. J'atteinds le cinéma. J'arrive toujours par le côté, là où il y a la porte qui mène aux expositions à gauche de l'acceuil. Je vois une voiture se garer en face de la salle d'exposition, je souris. "et si c'était un des volo qui était là, comment réagirais-je?" il traverse devant moi, je regarde sa destination. Je le vois.

Ils sont plusieurs mais je ne vois que lui, il fume devant la porte du cinéma. Il me regarde, dans les yeux. Je me fige une seconde, je crois qu'il me sourit. J'ai chaud, trop chaud. Mes yeux se remplissent de larmes, j'ai l'impression de me retrouver dans un autre monde. un silence horrible, j'arrête mon mp3; je n'en ai plus besoin, les volo sont là et olivier me regarde. Je fuis, vite. je trace ma route, je me met un peu en retrait de l'acceuil, je les apperçois encore; pas de joca en vue, au secours, je manque d'oxygène. Le temps passe, je les vois. Ils bougent, où vont ils? vers moi, je baisse les yeux, les larmes montent. il passe à côté de moi, je le regarde, je souris. Il va sur la place, il s'assoit par terre tandis que les autres volo sont sur le banc. De l'aide, vite!

Il a fallut que j'appele une amie pour décompresser: pleurer et demandander conseil. aborder, parler, rigoler. Je n'ai pas pu. j'ai du attende l'arrivée de joca (à trente, vive la ponctualité!) pour avoir le courage de venir leur parler; il a prit la parole et tout s'est très bien passé. je leur ai serré la main; Olivier a cette habitude de regarder les gens dans les yeux, je baisse toujours les miens. Quelques mots pour expliquer comment je les ai connu.... quelques banalités et on leur donne rendez-vous sur scène, nous quelque part, tels des anonymes.

Ils arrivent en dernier, mon coeur s'emballe. Les premières notes, c'est cette chanson sur laquelle il m'a quitté. Je pleure, je crie, j'appele, je rappele. volo volo VOLO!





Naftaline aurait du écrire plus tôt dans ce blog, mais on ne lui en laisse pas vraiment le temps. Mais en fait, je crois que.... 



c'est elle, qui ne s'en laisse pas le temps....
 

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